• Laurède : St Jacques 

    L'élément le plus ancien reste un gros clocher du XIVème ayant l'apparence d'une tour défensive.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Laurède : St Jacques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Laurède : St Jacques  Mais le bijou du lieu c'est le   mobilier liturgique du choeur : l'autel, le tabernacle et le baldaquin des frères Mazzetti, à coup sûr leur ouvrage le plus abouti.

    Une découverte à ne pas manquer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Laurède : St Jacques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Laurède : St Jacques


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  • Vieux Boucau : église St ClémentL’église St Clément de  Vieux Boucau dont les premières constructions remontent selon la tradition locale aux années 1630 lorsque le bourg de pêcheurs devint autonome, ne présente pas grand intérêt architectural. Par contre, les peintures de la nef lui donnent belle fraîcheur cassant quelque peu la sobriété des boiseries de chêne des absides. Ces peintures datent des années 1950 (réalisé par Monsieur BLANC), tandis que l’agrandissement de l’édifice s’avérait nécessaire.

     

    Vieux Boucau : église St Clément

    Vieux Boucau : église St Clément

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    On remarquera le beau crucifix du XVIIè siècle en bois sculpté provenant de l'ancien couvent des Cordeliers et la statue de la Vierge Marie tenant entre ses mains le globe terrestre tandis que ses pieds reposant sur une mappemonde écrasent le serpent, écho de la Genèse.

    Les statues du chœur représentent des saints locaux : Ste Bernadette auprès de N.D de Lourdes, et St Vincent de Paul. La statue de St Clément, patron de l’église, présente le pontife en grand apparat, avec la croix patriarcale (croix à trois branches), répondant en quelque sorte au tableau du fond de l’église, tableau du XIXè siècle.

    Vieux Boucau : église St Clément

     

    Les autres statues évoquent la piété envers des saints connus universellement.


    La piété envers le Sacré Cœur est honorée par une statue.
    ent : St Joseph, St Antoine de Padoue, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et Ste Jeanne d’Arc, toutes deux patronnes secondaires de la France.

    Le chemin de croix, de facture classique, est mis en valeur tout au long des chapelles latérales.

    L’autel, lieu central de l’église, en marbre blanc, est l’ancien autel de l’église dégagé de son retable néo-gothique, comme le XIXè siècle en a tant donné.

    Le baptistère est une belle vasque en marbre, sous une peinture représentant Jésus au milieu des enfants, à la tonalité landaise.

    Comme dans beaucoup d’églises anciennes, celle de Vieux Boucau a son monument aux morts. Les noms des boucalais tombés lors des dernières guerres y sont inscrits. On a souligné la grande finesse de ce monument.

    Au fond de l’église, maquette de la corvette de commerce L’Aurore construite à Rochefort en 1764, demandée à Monsieur MAN par les marins de Vieux Boucau.

    Vieux Boucau : église St Clément

    Vieux Boucau : église St Clément

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vieux Boucau : église St Clément

    Peintures de la Nef

    Elles représentent des épisodes de l’Histoire du Salut et particulièrement de l’histoire de Jésus. Ces peintures guident le cheminement du croyant jusqu’à l’autel, point central de l’édifice, lieu par excellence de la célébration du mystère chrétien, l’Eucharistie.

    Le symbole traditionnel du Dieu unique et trinitaire (le triangle parfait) est au centre de la première peinture (1), comme il figure sur les portes de l’église et dans la rosace du fond de l’abside.

    L’Ancien Testament est présent par la création, puis par Adam et Eve dans leur choix initial , enfin par leur renvoi du paradis. Moïse reçoit les Tables de la Loi au Sinaï : la Première alliance est scellée.

    Les scènes du Nouveau  Testament privilégient d’abord des épisodes de l’enfance du Christ : l’Annonciation à Marie, la  Visitation de Marie à Elisabeth, la naissance de Jésus sur la paille  aux couleurs particulièrement joyeuses, puis la Présentation de Jésus au Temple et sa discussion parmi les Docteurs de la loi.

    Les scènes de la Passion s’arrêtent d’abord sur Jésus au jardin des oliviers (Gethsémani) ), sur la flagellation  et le couronnement d’épines, et s’achèvent sur le portement de la croix) et la crucifixion.

    La résurrection de Jésus est inspirée de l’évangile de St Matthieu (présence de l’ange), puis l’Ascension, suivie de la Pentecôte.

    Deux peintures privilégient l’Assomption de Marie et son couronnement : Marie y apparaît dans sa gloire féminine à la belle chevelure, sans voile.

    Les peintures du chœur sont centrées sur l’eucharistie, à gauche la multiplication des pains ),à droite la Cène du Jeudi Saint (on dit que le peintre s’est inspiré de figures boucalaises). Au milieu, un champ de blé. 

    Vieux Boucau : église St Clément   Vieux Boucau : église St Clément

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vieux Boucau : église St Clément   Vieux Boucau : église St Clément

     

     

     Vieux Boucau : église St Clément

     


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  • Buglose : La chapelle des Miracles

     

    Par une allée de platanes située près de l'Église on abouti à la chapelle dite des Miracles. Saint Vincent de Paul venait célébrer la messe en ce lieu devant ses compatriotes, témoins de tant de miracles.

     

    L'édifice actuel, de style moderne, date de 1960.

     

    Non loin de là jaillit la fontaine qui marquerait l'endroit où avait été enfouie la statue.

    Comme à Lourdes, le pèlerin peut boire à la Source d'Eau Miraculeuse.

    Buglose : La chapelle des MiraclesLa Chapelle des Miracles rappelle l’endroit où la Statue a été cachée pour échapper au vandalisme des protestants. C’était en 1570 ! Il a fallu attendre cinquante ans pour la retrouver ! Un bœuf venait fréquemment la lécher ; intrigué, le pâtre s’est approché et a vu cette « forme humaine » sortir du marécage. Les vieux Buglosiens l’ont reconnue et dressèrent un autel de fortune pour L’accueillir.  L’évêque de Dax, Mgr Du Sault décida de La mettre dans l’église paroissiale vu que la chapelle avait été incendiée. L’attelage qui portait la Statue, s’arrêta devant les ruines qui restaient de l’incendie et il fut impossible de le faire avancer : Marie voulait rester à Buglose ! Ce qui fut fait et en deux ans, une chapelle fut construite. Nous étions en 1622.

    Buglose : La chapelle des Miracles

     


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  • Laluque -St Jean BaptisteL’historien dacquois De Sauviac, signale l’existence à Laluque, au 11e siècle, d’une église romane titrée : Sanctus Joannès di Laluke. En fait, l’église primitive, datant du 8e siècle, aurait été saccagée ainsi que le Bourg, par les Normands au 9e siècle et par les Sarrasins au 10e puis reconstruite au 11e et 12e siècles. On lui donna l’aspect d’une citadelle avec des murs épais et des créneaux. Cette église fut de nouveau incendiée, sans doute lors des guerres franco-anglaises des 13e et 14e siècles, puis obstinément reconstruite. C’est pour une part l’église actuelle, restaurée au 19e siècle, entre 1854 et 1873. Avec, entre autres, son abside du 11e siècle, elle présente un intérêt historique, artistique et culturel certain.Laluque -St Jean Baptiste

    Laluque -St Jean Baptiste





























    Laluque -St Jean BaptisteElle a bénéficié, en 2007, d’une restauration des peintures de 1873 sous la responsabilité de l’architecte des bâtiments de France, accompagnée d’une rénovation de l’installation électrique, de l’éclairage, de la lustrerie et du chauffage (moquette chauffante par le sol), et d’un réagencement de l’espace. Une réussite ! 

    Laluque -St Jean Baptiste











    Sans doute existait-il avant le 8e siècle, d’autres lieux de culte aujourd’hui disparus car Laluque a une longue histoire remontant à l’époque romaine : ainsi en 1877, est trouvé à Laluque un trésor de 180 pièces de monnaies romaines en argent. Un historien dacquois, E. Dufouret, superposant deux documents cartographiques, identifia Laluque avec le "Mosconum" de l’Itinéraire d’Antonin le Pieux, empereur romain du 2e siècle après J.C. Mosconum aurait été un gîte d’étape avec des constructions pour loger bêtes et gens et des greniers à provisions. A proximité immédiate, s’élevait un bois sacré (lucus en latin), d’où le nom de Laluque. Cette tradition d’étape aurait perduré au Moyen Age avec le passage de la transversale du chemin de Vézelay vers St Jacques de Compostelle, en provenance de St-Yaguen, Rion et Boos, rejoignant à Gourbera le chemin de Tours vers St-Paul-les-Dax. 

    Laluque -St Jean Baptiste

       

    Laluque -St Jean Baptiste 

    Laluque -St Jean Baptiste

     Laluque -St Jean Baptiste

     















    3 :Jean Baptiste       4 : L’autel de St Joseph

    5 : L’autel de la Vierge         6 : Le baptistère

    8 : Vue sur l’arrière de la nef

     


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  • Hauriet : Saint Rémy

    Enclavée dans un agglomérat de maisons afin de parer aux pillages et aux feux dus aux attaques des huguenots de 1569, l'église Saint Rémy est de plan rectangulaire.

    L'édifice est mitoyen d'habitations civiles. La nef, flanquée d'une chapelle méridionale rectangulaire, se prolonge vers un chevet plat. A l'ouest, la façade est surmontée d'un clocher rectangulaire au toit à deux pentes. Tout l'édifice est couvert de tuiles. 


    Hauriet : Saint Rémy


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