• Lacs, étangs, marais 1

    auteur d'après documentations diverses : moi

     L’Aquitaine, la région des grands lacs

     Le long de la côte atlantique, derrière le rempart des dunes, les entrelacs de ruisseaux et cours d’eau ont favorisé la formation d’étangs et de lacs d’eau douce abrités par la pinède de la forêt des Landes. 

    Entre bases nautiques et réserves naturelles, ils constituent une des particularités du littoral aquitain. 

     Avec la formation des dunes de sable le long du littoral landais, empêchant les eaux de ruissellement de s'écouler vers l'océan, un chapelet de zones humides se crée (lacs, étangs, marais). Jusqu'à la fin du Moyen Age, les Landes ne sont qu'une vaste zone humide marécageuse, qui sera domestiquée par l'homme avec le temps. Seul le bassin d'Arcachon, alimenté par la Leyre et diverses crastes*, ne s'est pas refermé.

    Les Lacs, étangs, marais.

     

       * Une craste (du gascon crasta, issu du latin castrum) désigne, Dans les Landes de Gascogne, un fossé de drainage, généralement creusé dans le sable, aménagé pour assainir la lande humide. En usage depuis des siècles, la craste se généralise au milieu du XIXe siècle afin de faciliter l’écoulement des eaux et rendre possible la mise en culture du pin maritime. Le terme est passé dans le vocabulaire régional courantd

     Deux grands ensembles sont nés de ces formations, avec du nord au sud :

    • Le plus grand lac de France se trouve… en Aquitaine ! C'est le lac de Carcans-Hourtin-Maubuisson, à une heure de route au nord ouest de Bordeaux. Il s'étend sur 6000 hectares en une véritable mer intérieure. relié à l'étang de Lacanau  (Gironde), lui-même relié au bassin d'Arcachon
    • Après le Bassin d'Arcachon viennent les 5800 hectares du lac de Cazaux-Sanguinet. Les ruines de villages de l'âge de fer (IV-Ier siècle avant JC) et gallo-romain et ont été découvertes à 13, 8 et 5 mètres de profondeur. Le musée de Sanguinet en expose les découvertes (pirogues, objets de culte, céramiques…) et raconte le travail des chercheurs depuis 1977. L'étang de Cazaux et de Sanguinet (entre Gironde et Landes), relié par le canal des Landes au bassin d'Arcachon au nord, à l'étang de Biscarrosse et de Parentis  (Landes) au sud (en contournement du  petit étang de Biscarrosse (Landes)),. Il est lui-même relié à l'étang d'Aureilhan( dont l'exutoire vers l'océan est le courant de Mimizan

     Du fait de leur grand intérêt biologique, ils font l'objet de mesures de protections diverses : site naturel inscrit, inventaire ZNIEFF, inscription au réseau Natura 2000.

     

     LAC DE CAZAUX ET SANGUINET

     Les Lacs, étangs, marais.

    Partagé entre le département de la Gironde et celui des Landes, le lac de Cazaux et Sanguinet ( 5 500 hectares) enchante d’emblée le regard par la surprenante clarté de ses eaux et par l’omniprésence de la forêt qui ici s’est imposée partout depuis longtemps.

     


    Le lac de Cazaux et Sanguinet s’est formé par accumulation des eaux venant de la plaine landaise, en particulier grâce à la Gourgue, cours d’eau au bord duquel le village antique de Losa s’était établi avant de disparaître sous les eaux.

    Les Lacs, étangs, marais.
    Le site de Sanguinet a été progressivement exploré, minutieusement mesuré et inventorié à partir des années 1970. Les plongeurs du CRESS (Centre de recherches et d’études sublacustres de Sanguinet) ont identifié plusieurs sites de l’âge du fer dans l’ancien lit de la Gourgue. Le niveau des eaux du lac s’est en effet élevé aux temps historiques, recouvrant constructions et mobilier, en particulier plusieurs pirogues monoxyles en pin maritime et chêne.

    Lac de plaine naturel public mis en eau, il y a des centaines de milliers d’années, ce lac naturel n’a jamais été vidangé.

    Altitude : 12 mètres

    Superficie : Lac d’une superficie de 5 500 hectares pour 500 millions de m3. Long de 11 km et large de 10 Km 

     Profondeur pratiquement nulle de la berge, atteignant en pente douce 3 à 7 mètres à 50 mètres du bord.

    La profondeur maximale est de 23m pour une moyenne de 8.6m.

    Sur les abords plus calmes, il vous arrivera de croiser des pécheurs à la ligne ou des observateurs contemplatifs de la nature munis de leurs jumelles. Les berges abritées fournissent une halte de choix aux oiseaux de passage, mais aussi aux chevreuils et à leurs petits qui viennent s’y désaltérer le soir venu. 

    A Sanguinet le Musée Archéologique témoigne de la vie endormie sous les eaux du lac : à l’époque gallo-romaine des hommes vivaient déjà sur ces mêmes rives…

    A Sanguinet le Musée Archéologique témoigne de la vie endormie sous les eaux du lac : à l’époque gallo-romaine des hommes vivaient déjà sur ces mêmes rives…

     

     Les Lacs, étangs, marais.LE LAC DE BISCARROSSE 

     il  a connu ses heures de gloire dans les années 1930, lorsque l'aéropostale y essayait ses hydravions, puis de nouveau en 1954 avec la découverte d'une nappe pétrolifère encore exploitée de nos jours. avec 3345 hectares il est, lui aussi, dédié aux loisirs de tout bord, sports nautiques en tête. 

                                                   

     433 ha du petit étang de Biscarrose et dLes Lacs, étangs, marais.u marais associé, le petit étang de Biscarrosse fait 1,5 km de long sur 500 m de large. Le niveau moyen de ses eaux est à 21 m d'altitude. Le canal des Landes le relie au nord à l'étang de Cazaux et de Sanguinet et au sud à l'étang de Biscarrosse et de Parentis. Ce même canal a fait l'objet d'une déviation et il contourne et longe le petit étang de Biscarrosse sur son flanc oriental.

     En France métropolitaine, les zones humides couvrent 3% du territoire mais hébergent un tiers des espèces végétales remarquables ou menacées, la moitié des espèces d'oiseaux et la totalité des amphibiens et poissons d'eau douce. Ce sont des lieux d'abri, de nourrissage et de reproduction pour de nombreuses espèces, indispensables à la reproduction des batraciens. Elles constituent des étapes migratoires, des lieux de reproduction et d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux2. Le rôle écologique des zones humides dans les Landes y est d'autant plus important que la majorité d’entre elles ont disparu suite aux grands travaux d’assèchement entrepris sous Napoléon III  (source Wikipedia)

     


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