Dans le Centre Jean Paul II, l'ancienne chapelle du grand séminaire a été divisée en deux par la construction d'un étage. 

A l'étage, à partir de la base des vitraux, une grande salle de conférences pouvant servir de chapelle à l'occasion : "Espace pour Toi".
Ces vitraux ont 100 ans. Ils viennent de la chapelle de l'ancien grand séminaire d'Aire construite vers les années 1894-1895 par Mgr Delannoy, dernier évêque d'Aire. Ils ont ensuite été posés à l'ancien séminaire de Dax, inauguré en 1936 (aujourd'hui l'E.S.A.L.A.T.), déposés en 1956 quand celui-ci a été vendu à l'armée.
Ils sont là depuis 1960. Ils rappellent, en images de couleur, les divers degrés d'accès à l'ordination presbytérale, depuis ce que l'on appelait autrefois la tonsure, les ordres mineurs et les ordres majeurs.

CHAPELLE DU SAINT ESPRIT DU GOND

On ne trouve pas l'histoire de cette église visiblement récente.

Au XIIIème siècle, il existe un monastère de Clarisses près des remparts. Le document le plus ancien de ce monastère, est une charte du Roi Edouard I d'Angleterre qui date de 1283.

Mais en 1523, le monastère, qui est mal placé, est détruit pour fortifier la ville dans le but de la défendre contre les Espagnols. Il est reconstruit à l'écart de la ville au lieu du tombeau de saint Vincent.

La vie religieuse se poursuit là sans interruption. Dès le XVIIe siècle, un pensionnat de jeunes filles est annexé au monastère.

 La Révolution disperse les sœurs le 2 octobre 1792. 

En 1793, les bâtiments sont utilisés à d'autres fins que religieuses.Ainsi le 16 décembre 1863, un groupe de dominicaines venant du monastère de Nay (Pyrénées Atlantiques) arrivent en gare de Dax. 

Un nouveau monastère de Dominicaines vient de naître. Il est mis sous le patronage de Saint Joseph.

Ce foyer de vie contemplative va se développer. Dès le début en 1863, les dominicaines vont réédifier toute une partie du monastère pour l'adapter à leur vie de moniale. Vers la fin du XIXe siècle, la prieure du moment possédant un patrimoine important va permettre une reconstruction presque totale des anciens bâtiments.   Entre 1930 et 1936, la communauté agrandit ses locaux et construit une aumônerie ainsi qu'une hôtellerie. Actuellement, seul le mur situé à l'est date du XVIe siècle et rappelle que des Clarisses ont précédé les Dominicaines en ce lieu. 

 Cette nouvelle communauté est le fruit de l'union de 4 monastères : Clairefontaine en région parisienne, Pellevoisin dans le Berry, St Martin de Hinx et Dax dans les Landes.

 C'est le 2O avril I996 que la communauté s'est rassemblée. Ensuite des soeurs originaires d'autres monastères sont venues les rejoindre.

 

 

                                          Le cloître                                                           

       

 la chapelle   

 Vierge à l'Enfant  

Vitraux de  Kim En Jong 

http://dax.dominicaines.org/accueil/index.htm

 Au sud-ouest de Dax, l'église de Saint Vincent de Xaintes porte le nom du premier 
évêque de la ville (Saint Vincent, originaire de Saintes en Charente maritime), qui d’après la légende aurait été martyrisé et enterré à cet endroit. 

Lors de la construction de l’actuel édifice, en 1893, des fouilles archéologiques ont permis de mieux connaître la très riche histoire de ce quartier, et préserver des vestiges aujourd’hui exposés au musée de Borda.

Dès l’Antiquité, il y a là une villa gallo romaine, transformée au début du christianisme en basilique chrétienne, entourée d’un vaste cimetière aux tombes riches ou modestes. De cette basilique il reste encore sur place de superbes mosaïques, un chrisme, et le tombeau de Saint Vincent de Xaintes. Détruit à plusieurs reprises, l’édifice est transformé au XI° puis au XVI° siècle, et enfin reconstruit en 1893 dans un style néo roman ; de beaux vitraux retracent la vie du saint. Jusqu'en 1861, le quartier Saint Vincent fut une commune indépendante de Dax. 

 L’église

Remaniée plusieurs fois au cours des siècles, son emplacement est celui d’une basilique construite au V^e s. pour abriter les reliques de saint Vincent et de ses compagnons. Lors des fouilles de 1891-1892, on en a retrouvé une mosaïque, des colonnes de marbre et des chapiteaux. Elle a été remplacée au XI^e s. par une église romane à son tour démolie au XVI^e siècle.

L’église actuelle a été bâtie en 1893, et des transformations importantes ont été apportées lors de la réfection du sanctuaire réalisée par l’architecte René Guichemerre dans les années 1960.

En dépouillant ces parties de leur décor et de leur mobilier de la fin du XIX^e s., et en donnant une place d’honneur à des éléments particulièrement vénérables du passé, cette réfection a renforcé le caractère « archéologique » de l’édifice : on a ainsi disposé au centre, sous la table de l’autel, le grand sarcophage nu qui, selon la tradition, avait accueilli les restes de saint Vincent, et l’on a disposé en avant, au bas de l’emmarchement, la mosaïque antique qui avait été placée antérieurement près de l’entrée

 La mosaïque (V^e s.)

Située dans le chœur de l’église actuelle, elle semble provenir de la première basilique, implantée à l’extérieur de la ville close sur un cimetière important.

C’est le panneau restant d’un pavement quatre fois plus grand.

Le chrisme (sous le porche)

Vestige de l’église construite au XIe s.,il présente un dessin précis et élégant : tiges pattées, lettres nouées entre elles, étoiles à trois branches entrelacées.

 Les vitraux (1893)

 Quinze vitraux retracent l’histoire de saint Vincent, fondateur de notre diocèse, et présentent un Christ glorieux bénissant, N.-D. de Buglose, st Vincent de Paul, st Dominique, st Martin, st Louis de Gonzague.

Le gisant (nef gauche)

 Lors des mêmes fouilles, l'on a retrouvé de nombreux sarcophages dont l'un a été recouvert du gisant d'un évêque (XIIIe s.)

  L'arbre de vie (1984) (nef gauche)

 Aujourd'hui, à la suite des premiers chrétiens qui entouraient saint Vincent, la Communauté chrétienne continue sa mission d'évangélisation et de rassemblement dans l'action de grâces.

L'arbre de vie témoigne de sa vitalité.

 Pied de la Croix sur la Place