• Gourby : Chapelle St Blaise  Cette chapelle date du XIIIe siècle. Elle est tout ce qui reste du prieuré bénédictain de Gourby, qui dépendait de l'abbaye de Cagnotte fondée vers l'an 900 par des moines bénédictins. Le prieuré de Gourby doit son origine aux bénédictins de Cagnotte. L'abbaye de Cagnotte elle-même fut fondée selon toute probabilité, vers l'an 900. Déjà à cette époque et depuis 300 ans, la ville de St Sever possédait une célèbre abbaye bénédictine. Au cours des années, l'abbaye de Cagnotte, après bien des vicissitudes, connut un essor florissant. Elle devint riche, puissante et prospère, grâce aux donations des maisons vicomtales d'Orthe et d'Aspremont, dont la souveraineté s'étendait très au-delà de la région des gaves. L'abbaye de Cagnotte, vers l’an 1100, connut une célébrité comparable à celle de l'Abbaye bénédictine de St Sever dont elle devint l'émule et la rivale. Elle dut même, à un certain moment songer à « essaimer». C'est ainsi qu'une dizaine de prieurés furent fondés en pays d'Orthe et dans les Landes, particulièrement à Poyanne, à Mano et à Gourby. Pourquoi à Gourby ?

    À la fin du XIIe siècle, selon la « Gallia christiana », Arnauld, Guillaume Bertrand, évêque de Dax de 1168 à 1179, aurait reçu Gourby par donation du vicomte d'Aspremont. Comme il avait été lui-même père abbé de Cagnotte avant son élévation a l'épiscopat, il aurait offert Gourby aux moines de Cagnotte qui cherchaient à essaimer à ce moment-là et ceux-ci y auraient installé un prieuré. On sait par l'histoire, que les moines, les moines bénédictins plus spécialement, furent de grands défricheurs, de grands bâtisseurs et de grands meuniers. Ils établissaient de préférence leurs abbayes ou prieurés dans des régions solitaires, près de points d'eau assez abondants pour faire tourner leurs moulins. Les moines de Gourby bâtirent sur leur prieuré, qui s'érigeait au confluent de deux ruisseaux, un moulin, dont on voit encore les ruines. Le ruisseau de Gourby, au débit clair et abondant, qui coule au pied de la chapelle, fit longtemps tourner cinq moulins sur son parcours : Gourby, Escorneboeuf, la Nave, Jouanin et Ascles. Dans les Archives de l'Abbé Foix, historien landais, on peut lire qu'« il fut une époque où le prieuré, abrita de nombreux moines »... Mais vers le milieu du XVe siècle, les luttes religieuses entre le Béarn calviniste et le pays d'Orthe catholique, jetèrent la désolation dans toute la région3. La présence des moines à Gourby se maintint durant environ trois siècles.

    L'abbaye de Cagnotte eut à souffrir la première des luttes religieuses. Détruite par les huguenots en 1566, elle ne se relèvera pas de ses ruines. Gourby ne pouvait lui survivre, tenant toute « sa respiration » de l'abbaye de Cagnotte. Les moines se dispersèrent et l'abbaye ne fit plus que végéter misérablement. Aussi, le 9 avril 1740, l'abbaye tout entière fut annexée à l'évêché de Dax par un décret de Monseigneur Suarez d'Aulan, qui en affecta les revenus à son séminaire. Cette annexion fut confirmée au mois de juillet par lettre patente de Louis XV. À partir de cette date, Gourby cessa d'être un prieuré proprement dit et devint annexe paroissiale, tantôt de Magescq, tantôt de Rivière et Saubusse. Durant toute cette période, qui va de 1730 à 1882, les desservants de Gourby continuaient de garder le titre de prieur, titre purement nominal. Depuis 1882, ce sont les curés de Rivière qui assurent le service de l'antique chapelle de l'ancien prieuré bénédictin Saint-Blaise de Gourby.

    Culte de saint Blaise

    Gourby a conservé de temps immémorial le culte de saint Blaise. Chaque année le 1er dimanche de février, le plus près du 3 février (fête de Saint Blaise), une foule nombreuse vient chanter les louanges et implorer l'intercession de saint Blaise. Mais combien viennent encore, au fil des jours, isolement, s'adresser à lui ! L'intercession de ce saint chrétien s'est révélée efficace en ce lieu. Rien d'étonnant à cela quand on sait que saint Blaise est le premier des sept saints « auxiliaires » que l'Église catholique invoque pour son pouvoir particulier sur les corps.

    Les mères recommandent leurs jeunes enfants à saint Blaise, les malades et les infirmes surtout les malades de la gorge vont à Gourby implorer le secours de ce saint. Les cultivateurs et les résiniers s'adressent à lui pour attirer les bénédictions de Dieu sur leurs récoltes, protéger leurs pins contre l'incendie ou éloigner les maladies de leurs étables2.

    Chaque année, après la messe du 3 février célébrée dans la chapelle de Gourby, la coutume voulait que le prêtre bénisse deux cierges qui étaient appliqués en forme de croix sur la gorge des personnes qui en souffraient et qui, avec foi, imploraient la protection de saint Blaise.

    CURIOSITÉS

    Gourby : Chapelle St BlaiseLa cascade

    Les moines étaient de grands meuniers et ils s'établissaient de préférence dans des régions où se trouvaient « des points d'eau ». Le terrain, derrière la cascade, aujourd'hui transforme en prairie, servait d'assise à un lac où se déversaient les eaux de multiples sources, qui fusent de toutes parts aux environs immédiats. Les moines eurent tôt-fait d'utiliser la cascade pour faire tourner un moulin et pour élever non loin de là leur monastère.

     


    Gourby : Chapelle St Blaise

    La fontaine

    La tradition a toujours considéré la petite source d'eau, parfois légèrement sulfureuse, comme la fontaine de Saint Blaise. Elle est accessible par un petit ponceau qui traverse le ruisseau sur la droite de la chapelle. Elle s'écoule d'une petite construction rustique en maçonnerie, qui en règle le débit. Elle n'est jamais à sec, même l'été par forte canicule. Elle est très bonne à boire.

      

    LA CHAPELLE

    Gourby : Chapelle St BlaiseSans doute fut-elle construite par les moines eux-mêmes. La muraille de la chapelle irrégulièrement percée d'étroites fenêtres et dépourvue de toute ornementation témoigne éloquemment de la pauvreté monacale vécue au prieuré de Gourby. En 1975, elle a bénéficié d'une restauration par les soins bénévoles de ses habitants. Ccs dernières années, comme elle menaçait de s'effondrer, d'importants travaux de restauration ont été effectués en 2006 : le financement provenait essentiellement de la municipalité gestionnaire qui a la charge de son entretien et des dons versés à l'association de la chapelle.

    • Gourby : Chapelle St BlaiseLe chœur : II est entouré de boiseries avec au centre un autel en bois sculpté polychrome. Sur le côté, un tableau représente saint Blaise en habit de cérémonie. Sur la droite, une statue en bois de la Vierge à l'enfant dont les couleurs polychromes ont disparu, attend sa restauration.
    • La statue dite de « saint Blaise » : Elle est en bois sculpte et date sans doute du XIVe siècle. Elle représente en réalité St Benoit revêtu de l'habit bénédictin, la crosse et le livre de « la Règle de St Benoit » en main. Pourquoi l'a-t-on attribuée à saint Blaise ? Gourby était un relais pour les pèlerins qui se rendaient à St Jacques de Compostelle et il est probable, qu'après le départ des bénédictins, la ferveur populaire estima que Saint Blaise par ses nombreux bienfaits et les retentissantes guérisons obtenues en cette chapelle s'était acquis des droits et des litres pour en devenir le patron.

    • Gourby : Chapelle St BlaiseLe crucifix en bois : très ancien, en bois sculpté au couteau est travaillé avec une grande finesse dans l'expression.

     

    Source : wikipédia










    Gourby : Chapelle St Blaise         Gourby : Chapelle St Blaise


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  • Heugas : Notre Dame de l'Assomption     Edifiée au milieu du XIIème siècle par l’évêque de Dax, Guillaume de Heugas, l’église de Heugas a été dédiée à Notre-Dame-de-l’Assomption. Convertie en Temple de la Raison au cours de la Révolution, l’église avait perdu tout son mobilier, à l’exception de la chaire. 

    Une restauration importante fût entreprise, au début du XIXème siècle, lors de son rétablissement en lieu de culte.

     


    Heugas : Notre Dame de l'Assomption

    Le maître-autel.

    La réalisation de ce dernier fût confiée à des artistes italiens spécialistes des stucs et des faux marbres. Le maître-autel, surmonté d’un imposant retable, fût réalisé au cours des années 1812-1814. 
    Le décès du mécène entraîna quelques modifications dans la réalisation de l’ensemble. Le retable derrière l’autel fût décoré d’une simple moulure de stuc alors qu’il était manifestement conçu pour recevoir une peinture. Les deux statues prévues dans les niches latérales, saint Pierre et saint Paul, furent réalisées en plâtre assez grossièrement (il fallut les supprimer au XXème siècle car trop abîmées). Vers 1830, la fille de M. Ramonbordes, Mme Victoire Poymiro, offrit un grand tableau du peintre bordelais Romain Cazes : une copie de l’Assomption de Murillo. Pour installer ce tableau de grande dimension, il fallut détruire une partie de la moulure d’encadrement en stuc, dont seule subsiste la partie supérieure avec le cartouche AM. Le tableau ayant disparu il y a une trentaine d’années, une statue de la Vierge fût placée en remplacement sans que la moulure ne soit restituée.

    L’objectif de la première tranche de restauration était de retrouver autant que possible l’état initial du maître-autel et de son retable. Ce travail a été confié au restaurateur Marc Borkowski. 
    Les principales difficultés ont été les suivantes :


    • Heugas : Notre Dame de l'Assomptionla restitution des moulures stuquées afin de réintégrer le tableau originel (qui a été retrouvé). En effet, il était impossible de restituer les moulures d’origine car non connues, il a donc été réalisé un cadre en trompe-l’œil, et une peinture de fond dans des tons s’harmonisant avec les faux marbres du décor ;
    • la restitution des statues de saint Pierre et de saint Paul. Puisque les modèles n’étaient pas connus, elles ont été remplacées par deux médaillons peints, copies de portraits de l’école de Giotto représentant chaque saint dans la basilique supérieure d’Assise.

    Heugas : Notre Dame de l'Assomption

    Après une première intervention sur l’autel proprement dit et la partie centrale de son retable en 2009, une seconde phase de travaux a eu lieu l’été 2011. Elle comprend une tranche ferme, avec la restauration des éléments latéraux, un nettoyage, une remise en peinture des niches, une reconstitution des décors d’origine (faux marbres) au moins dans les parties hautes, et une tranche conditionnelle, s'attachant à la restitution des décors d’origine dans les parties basses. 

    Deux cents ans plus tard, une restauration était devenue nécessaire en raison des outrages liés au temps et des remaniements apportés au cours des XIXème et XXème siècles. L’ampleur et le coût des travaux excédant les moyens de la commune de Heugas et de la paroisse Saint-Joseph-des-Bardes (dont dépend l’église), une souscription a été organisée sous l’égide de la Fondation du Patrimoine pour la première tranche de travaux afin de faire appel au mécénat populaire et d’entreprise. Et cela a fonctionné !

    texte  Fondation du Patrimoine

    Heugas : Notre Dame de l'Assomption

     




    Dans l'église, évocation d'un soldat mourant présenté au Christ par un ange sur fond de champ de bataille, Aux Enfants d'Heugas Morts pour la France 1914, 1915, 1916, 1917, 1918.



    Heugas : Notre Dame de l'Assomption

    Sculpture de Charles Desvergnes (1860-1929), type de plaque très courante en Aquitaine, de chaque côté, deux plaques de marbre sur lesquelles sont gravées les noms des morts pour la France.


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  • Créon d'Armagnac : St Barthélémy
       En 1160, La Baronnie de Créon faisait partie de la Vicomté de Juliac. 
    En 1210, Guillaume Loup d’Argel, chevalier anglais fait bâtir l’église de Créon au milieu des marais. 

    Un testament conservé à la Tour de Londres, nous apprend que ce chevalier avait été l’un des plus redoutables pillards de son temps. A la fin de sa vie, tourmenté par le souvenir de ses fautes, il fonda une grande quantité d’églises. 
    Vers 1313, une petite bastide se bâtit autour de l’église de Créon. 
    En 1355, le Prince Noir ravageait cette région et l’église ne fut pas épargnée. 
    En 1569, le bâtiment religieux subit encore une destruction. 
    De 1695 à 1699 c’est la reconstruction de l’édifice. 
    Par une enquête réalisée en 1833, nous savons qu’à cette époque, l’église ne possédait qu’une nef et une chapelle latérale et que Monsieur le curé de Créon, l’abbé Laluque fit l’acquisition du maître autel en marbre.

    La construction de l’église Saint Barthélémy fut entreprise en 1890 sur l’emplacement de l’ancien édifice. 
    Au cours de la construction, on bâtit tout le mur nord sur pilotis en utilisant 300 pins. 


    Créon d'Armagnac : St BarthélémyEn 1895, les créonnais et créonnaises pouvaient de nouveau, assister, à la célébration de la messe dans une vaste église. 

    L’édifice religieux contient une reproduction d’un chemin de croix (œuvre du sculpteur Vriendt, d’Anvers), dont voici l’histoire. 
    Monseigneur Delannoy évêque du diocèse (1876-1905) était de passage à Anvers. Il visitait alors un monument religieux, quand son attention fut attirée par la vue du Chemin de Croix. On lui apprit que cette œuvre du sculpteur Vriendt était le résultat de quarante années de travail. A l’aide du moulage, elle a été plusieurs fois reproduite et les copies réunissent les qualités de l’original. 
    En 1902, le Vicaire général Serrurier achète une copie et l’offre à Monseigneur Delannoy pour la chapelle du Grand Séminaire de Dax. 
    En 1960, le curé de Créon le récupère pour le placer dans l’église de Créon.

    Créon d'Armagnac : St Barthélémy

     

    La commune de Créon compte 282 habitants, et, par son emplacement géographique au centre de la Paroisse Notre Dame du Bas Armagnac, le relais de Créon avec sa vaste église permet d’avoir un lieu fixe pour la célébration de l’Eucharistie du samedi soir. 



    Créon d'Armagnac : St Barthélémy     
    La reconstruction totale de l'église de Créon en 1890-1895 n'a pas entraîné le renouvellement de son mobilier : celui de l'édifice antérieur, bâti en 1695-1699, fut remployé en grande partie. Ses éléments les plus anciens sont des fonts baptismaux et un coffre du 17e siècle, un bénitier à godrons, une cuve de chaire et un fauteuil de célébrant du siècle suivant, enfin une statue en bois doré provenant probablement d'un retable des premières décennies du 18e siècle. Les trois autels ne datent en revanche que de la Monarchie de juillet : le maître-autel fut acquis en 1833 par le curé Laluque ; l'autel de la Vierge est similaire à un meuble offert vers 1835 à la paroisse de Retjons (canton de Roquefort) ; celui de saint Joseph présente un décor éclectique caractéristique des années 1840-50. Les seuls ajouts postérieurs à la reconstruction de la fin du 19e siècle sont la vitrerie, fournie en 1897 par le Bordelais Henri Feur, la statuaire de série, acquise auprès de la maison parisienne Raffl, et le chemin de croix, exécuté en 1902 pour le Grand Séminaire de Dax d'après une oeuvre anversoise du sculpteur flamand De Vriendt, puis acquis pour Créon par l'abbé Massie en 1960. La sacristie renferme un intéressant ornement liturgique offert en 1866 par la comtesse Marie de Coudenhove, ainsi qu'un ensemble d'orfèvrerie dont la datation s'échelonne du tout début du 19e siècle (calice des orfèvres tarbais Adour et Gautier) aux années 1860 (calice et ostensoir de la maison lyonnaise Favier frères), en passant par l'époque de la Restau ration (ciboire du Parisien Menessier).

    Créon d'Armagnac : St Barthélémy         Créon d'Armagnac : St Barthélémy

      






    Créon d'Armagnac : St Barthélémy

     


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  • Bostens : Notre Dame de la course landaiseA 4 kms du bourg, au quartier Bostens, on peut visiter la chapelle dédiée à Notre Dame de la course landaise dont le clocher est la réduction de celui de l'église de Bascons. 

     Origine

    Il s’agit à l'origine de l’église paroissiale de Bostens, bordée par un petit cimetière qui est encore de nos jours le lieu de sépulture des anciennes familles du quartier. Elle reste longtemps dédiée à sainte Marie-Madeleine, patronne de la paroisse, qui y est toujours fêtée aux alentours du 22 juillet. Ses origines restent cependant mal connues. Si l’on fait exception de la date figurant au-dessus de la porte d’entrée, on considère que sa construction date du XVesiècle, motivée par la seule préoccupation de satisfaire « aux commodités des habitants de cette section ».

    Site dédié à la tauromachie

    Bostens : Notre Dame de la course landaiseSanctuaire sportif placé sous la protection de la Vierge, elle suit en cela l'exemple de deux autres chapelles landaises, Notre-Dame des Cyclistes (1959) à abastide-d'Armagnac et Notre-Dame-du-Rugby (1967) à Larrivière-Saint-Savin. Sa rénovation et son affectation à la course landaise sont décidées par Raoul Laporterie, maire de l’époque, et l’abbé Xavier Tapie, curé de la paroisse. Son inauguration a lieu le 7 mai 1970, à l'occasion de laquelle elle prend le nom de Notre-Dame de la Course Landaise.

    Les coursayres, qu'ils soient écarteurs ou sauteurs, peuvent se recueillir en ces lieux. Quant aux visiteurs, le musée leur présente, à travers un support audiovisuel, l’histoire d'hier et d'aujourd'hui de la course landaise et conserve les trophées et objets relatifs à ces jeux taurins.

    La chapelle accueille un pèlerinage chaque année le jeudi de l’Ascension, marqué par un office religieux et un hommage posthume rendu à une personnalité de la course landaise.

     Éléments architecturaux

    La chapelle, bâtie en pierre coquillère grise du pays, fait 18 mètres de long sur 6 mètres de large. Elle est dotée d'un porche à auvent non ajouré. Son petit clocher pignon en arcade triangulaire est surmonté d'une croix, avec deux petites cloches apparentes côte à côte en leurs deux baies accolées et protégées par un petit auvent. Sa nef unique et son abside ronde témoignent d’une lointaine survivance romane. La porte de la nef, en grossier bossage, a un linteau rectangulaire échancré avec la date de 1773 et un vieux bénitier creusé dans son montant.

    Éléments ornementaux

    Bostens : Notre Dame de la course landaise   Dans la nef se dresse une statue en bois polychrome représentant, à la manière d'une pietà, la vierge soutenant un écarteur blessé. Réalisée en 1970, elle est l'œuvre du sculpteur basque espagnol Martin Gallastéguy, d'après un dessin de François Meyney. Par ailleurs, un frontal de vache en bois soutient l’autel et un vitrail évoque un écart, figure typique du jeu taurin auquel la chapelle est consacrée.

    Bostens : Notre Dame de la course landaise


             





























     

    Bostens : Notre Dame de la course landaise

     

    Saint Bostens : Notre Dame de la course landaiseSaint                                                                                              Jean                                       Luc

      Les quatre Évangélistes sont représentés sur le mur du chœur. Ils sont identifiables grâce à leur symbole biblique : Marc (le lion), Jean(l’aigle), Matthieu (l’ange à visage d’homme apportant un message), et Luc (le jeune taureau). La restauration de ces peintures a été effectuée par Blanc, artiste nîmois réfugié à Mont-de-Marsan pendant la seconde guerre mondiale.



    Bostens : Notre Dame de la course landaiseSt Matthieu  Bostens : Notre Dame de la course landaise

                                                                                                 St Marc

         










           

      Les trois vitraux datent de la restauration de l’édifice. Parmi les deux éclairant le chœur, l’un représente la scène de la crèche (la vache léchant l’enfant Jésus), l’autre, la Vierge Marie au pied de la croix avec, en arrière plan, des centurions romains. Le troisième, sur le mur sud de la nef, évoque la tauromachie landaise avec la représentation d’un écart.

    La crècheBostens : Notre Dame de la course landaise

             


    Bostens : Notre Dame de la course landaise

     
    Parmi les éléments d'ordre mineur, une toile rustique représente sainte Madeleine en prière dans une grotte. Sur la porte du tabernacle, figurent entrelacés une hostie, une croix et un poisson. Le repose cierges, en fer forgé, possède, quant à lui, une forme d’arène.

    On note la présence d’un crucifix stylisé, en bois sculpté. Le chemin de croix et une plaque commémorant les morts de la commune pour la France ornent les murs. La chapelle comporte une tribune donnant sur la nef à laquelle on accède par un escalier tournant de 13 marches. On peut s’y asseoir sur trois rangées de gradins en bois rappelant ceux des anciennes arènes.

    De là, une échelle meunière permet d'accéder aux deux cloches, encore actionnées à la main lors des cérémonies. La sonnerie de ces cloches est réputée dissiper les nuages porteurs d'orages et de grêle. Elle continue à être actionnée lorsque ceux-ci menacent.


    Marie au pied de la croix




    Quant au sol, il est fait d’un mélange de dallage de pierre et de carreaux anciens en terre cuite rouge (chœur) et de seuls carreaux pour l’abside.

     



         

     

     

     

     

     

     

     

    Bostens : Notre Dame de la course landaise

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bostens : Notre Dame de la course landaise

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bostens : Notre Dame de la course landaise

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bostens : Notre Dame de la course landaise

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bostens : Notre Dame de la course landaise

     


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  • BIAS ne pas confondre avec Bias dans le 47

     

    Bias : St Michel

     


    L'ancienne chapelle des chevaliers de Malte se situait à Ovignac, en direction de Saint-Julien-en-Born.

    L'actuelle église Saint-Michel de Bias est construite en 1904 en lieu et place d'une autre datant de 1770, elle-même édifiée en remplacement d'une église primitive, située à deux kilomètres plus à l'ouest. Elle fut submergée par le déplacement de l'étang de Bourg le Vieux en raison de l'avancée du sable. Cette dernière, située le long de la voie romaine littorale, était une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, dépendait du prieuré Sainte-Marie de Mimizan.

    Dans l’église actuelle, de style néogothique, se trouvait une croix processionnelle datant du XVe siècle, avec en son centre la croix des chevaliers de Malte. Elle est aujourd’hui conservée au musée diocésain. Le décor sculpté est exécuté en 1905 par Jean-Éloi Ducom et l'église est restaurée en 1999.

    Non loin de l’église se situe la fontaine Saint Michel, reconstruite avec une pierre du maître autel datant du XIIe siècle et provenant de l’ancienne chapelle des chevaliers de Malte.

    Bias : St Michel   













           Bias : St Michel












     

    Bias : St Michel

    Porche de l'église



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